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Attente de reconnaissance

Attente de reconnaissance
  • le sentiment d'existence est un préalable au bonheur. La reconnaissance de soi par autrui, contribue à la constitution du capital existence. plus forte est cette reconnaissance, plus fort est ce sentiment d'existence et plus grand est le bonheur.
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28 juillet 2007

Fabrication du consensus

Attente de reconnaissance, et tout le blabla qui suit n'encourage pas le simple curieux à voir de plus près se qui peut se raconter dans ce blog.
J'assume pleinement la fadeur du titre et des articles qui sont dans un style très plat.
Mais je compte m'améliorer.
Je sais que j'ai beaucoup à dire.
L'affaire des infirmières bulgares que j'essayais de commenter il y a deux jours continue à me turlupiner, car je sens que je n'ai pas su exprimer la raison de la gêne que m'a occasionné le traitement médiatique de cette histoire.

La lecture de N.Chomsky, et sa notion de fabrication du consensus, m’a éclairé :

Pour faire accepter une décision impopulaire : doter de nucléaire un dictateur dangereux, Sarkozy a joué sur le sentimentalisme en faisant diversion par l'affaire des infirmière.
Il a compris que dans les  comptoirs des bars  ceux qui diront Sarkozy vend du nucléaire au dictateur seront tout de suite arrêtés par ceux qui répondront, oui mais! il a libéré des femmes victimes de l'injustice et que cette libération l'excuse du reste.

Sarkozy, par une pierre a fait deux coups:  Il joue en faveur des grandes entreprises du nucléaire, il assoie donc son pouvoir auprès des tenant de l'économie. De l'autre,  il réussit un coup magistral, puisqu'il arrive à rendre populaire cette action par le subterfuge des infirmières bulgares.

Restons alerte, car nous verrons de plus en plus déployer le sentimentalisme pour nous faire adhérer à telle ou telle décision.

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27 juillet 2007

écrire pour exister

Décidément, ce blog n'intéresse personne.
J'y poursuivrai mon attente jusqu'au jour où enfin, il rencontrera écho.
Ma vie entière semble être dédiée à cette recherche d'écho, de reflet, de retour de soi.
Par l'Art ou le Verbe, je continue à envoyer des pierres aux ciel.


26 juillet 2007

Sarkozy et Cécilia contre les méchants pour sauver les gentils

Heureux dénouement, certes, concernant la libération des infirmières bulgares.

 

Je me pose, cela dit, certaines questions. Est-ce de la langue de bois que de rappeler que ces femmes sont d'abord accusés d'homicide pour une affaire de contamination au VIH. Les médias occidentaux n'ont jamais à aucun moment -me semble t-il- rappelé que cette accusation émane d'une Institution Libyenne qui est la Justice, et que par respect à la souveraineté de  tout  pays, on est tenu de respecter son indépendance de juger.

Cette affirmation provient de la Charte des nations unies  selon laquelle l'égalité entre les pays souverains passe par la reconnaissance mutuelle de leurs Institutions.

Personne n'ignore le mépris que portent  certaines grandes puissances impériales ou petits états voyous à cette règle élémentaire.  On en arrive à une situation internationale dans laquelle la charte des nations unies n'est qu'un souvenir qui décore une assemblée où d'un côté trônent les supers puissances, de l'autre les états voyous qui assument pleinement leur rôle et entre les deux siègent ceux qui suivent les humeurs des uns ou des autres.

C'est parce que la Libye s'est vue volontairement -ou pas- placée du côté des voyous, que nos médias "zappent" certains préalables pédagogiques et  orientent leur information directement sur la question de la libération des infirmières considérées de fait victimes d'un complot orchestré par l'Etat libyen et par son colonel Kadhafi.

Je veux bien croire que ces infirmières jouent le rôle de bouc émissaire, ou encore qu'elles soient l'objet d'un chantage entre la Libye et l'occident, et combien même tout cela soit prouvé et attesté par Kadhafi lui même, qui pourrait croire un instant que l'intervention de Sarkozy visait seulement la libération de ces femmes?

A l'échelle de ces personnes, cette histoire n'est qu'un fait divers banal mais aussi terrible que le vécu de milliers de prisonniers injustement détenus partout sur la planète.
Sarkozy aurait pu s'occuper du sort de milliers d'autres détenus, mais cette affaire l'avait particulièrement intéressé pour des raisons que l'on ne nous cite pas souvent.
Cette épisode, qui prit un dénouement heureux pour ces 6 ou 5 femmes, ne fait que corroborer la puanteur du climat des relations internationales dans laquelle

la Libye après cette histoire brille encore plus dans son rôle d'Etat voyou, la France s'installant de plus ne plus du côté des puissances impériales qui s'ingèrent délibérément dans les affaires des autres pour assoire ses entreprises et renforcer son leadership.

 

 Dénouement heureux d’un côté, malheureux pour notre Histoire collective qui fera que nos médias officiels traiteront de plus en plus la politique par du sensationnel dans lequel le chef de l’état avec sa femme parcourent la planète pour libérer des malheureux du joug des méchants…

15 juillet 2007

un peu d'érudtion encore...

"L'universalisme subit une attaque de droite qui maintient qu'il faut revenir aux nations, aux traditions, à la religion, à la morale des familles, etc. Mais il doit compter aussi avec une attaque de gauche qui soutient que l'universalisme abstrait a toujours été une forme d'impérialisme intellectuel et qui pense que les identités sexuelles, raciales ou communautaires doivent être défendues. Contre quoi ? Eh bien, finalement, contre l'abstraction du marché. Dans ce débat, j'estime occuper une position médiane, même si j'ai la dent dure. Je m'oppose à la défense traditionaliste des identités morales, nationales ou religieuses, mais aussi à la défense moderniste qui prétend faire des identités le coeur de l'opposition politique au capitalisme mondialisé. Tel est le contexte dans lequel j'aborde la question du mot "juif"."

Alain Badiou, philosophe, professeur émérite à l'Ecole normale supérieure
LE MONDE  14.07.07

8 juillet 2007

Claude Levi Strauss


Claude Levi Strauss partie 1
Vidéo envoyée par MELMOTH

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7 juillet 2007

Architecte en trois temps:


Celui du tout début. A  l'heure où son intervention sacralisait un lieu par la construction d'un temple ou d'un palais rendant hommage aux divinités ou aux rois. Cet architecte sanctificateur construisait des monuments incarnés de symboles.
Il utilise les textes et les nombres sacrés, il commande et il ordonne.

Ensuite, vint l'architecte de la modernité soumis à la pression utilitariste d'une société en progrès. Cet architecte de la hâte devait faire vite et beaucoup. Le plan modèle, le concept en bref, le projet reproductible, industrialisable devient l'oeuvre qui fera ou pas sa  notoriété et sa reconnaissance.
Le bâtiment construit serait comme une illustration du projet.
Cet architecte utilise la règle et l'équerre, il rationalise et il dessine
Le mouvement moderne se lit plus à travers ses discours et ses modèles qu'à travers ses réalisations.
Certaines personnalités pourtant , telles que Corbusier représentaient peut être les derniers héritiers d'une lignée  traditionnelle d'architectes sanctificateurs. Bien que lui même prônait l'industrialisation de l'architecture, certains de ses édifices ont valeur de monuments vénérés encore aujourd'hui par des néo corbuséens.

De l'architecte rationalisateur dont le projet est l'oeuvre, on passe aujourd'hui à l'architecte prestidigitateur pour qui la représentation du projet devient l'oeuvre en soi. Ce dernier, ne cherche pas forcément une reproductibilité du projet par le bâtiment comme ce fut le cas à l'ère industrielle, mais une reproductibilité du projet par l'image et la publicité. Il portera toute son attention sur sa communication  par les  revues et les expositions. Et si d'aventure il parvient à construire il fera de telle sorte que son bâtiment  puisse être aplati à nouveau pour continuer sa diffusion médiatique en image.
Celle-ci fait l'objet d'une véritable stratégie de séduction. Elle joue sur l'illusion et  la confusion.
L'architecte utilise l'informatique. Il simule et Il manipule.

3 juillet 2007

décortiquer l'image

Dans les arts, de manière générale, existe un code de représentation qui permet de se faire reconnaître.
Un artiste utilise un langage qui n'est pas que le sien. N'oublions pas que l'objectif (souvent non formulé) de tout artiste, est de COMMUNIQUER. D'où la nécessité d'utiliser un langage partagé ne serait-ce que par une minorité (une élite), pour se faire reconnaître et exister en tant qu'artiste et en tant qu'Homme.

Cette prérogative vaut autant pour les architectes.
Leurs langages a cependant changé de matière. Il fut longtemps transcris sur la pierre, il devient aujourd'hui abstrait, immatériel, numérique.
L'oeuvre, n'étant plus le bâtiment projeté, mais bel et bien la représentation du bâtiment par des documents graphiques et textuels ( le bâtiment en tant que tel est seulement suggéré, voire utilisé comme prétexte à l'élaboration d'une "oeuvre" numérique qui se substitue à l'objectif initial qui est le bâtiment).
Les jurys considèrent aussi qu'un bon projet ne peut pas se passer d'une bonne représentation ( ce que l'on  appelle "rendu" dans le jargon des archis). Cette relation d'équivalence entre la pertinence d'un projet et de sa représentation focalise l'attention  et l'énergie des architectes sur les rendus au détriment du projet.
On en arrive à la situation où finalement le travail d'un architecte revient à collectionner des images, des revues ou des textes à la mode. Le moyen se confondant ainsi avec l'objectif.

Soit. Cette situation est connue de tous, je n'apporte rien de nouveau, sachant que le culte de l'image n'est pas exclusif qu'à l'architecture.
Cependant, ce que je remarque, c'est l'abondance des talents non de l'architecture mais de l'imagerie.
Les  courbes d'évolution des uns est inversement proportionnelle à celle des autres. Elles font un "x". Elles se croisent au moment où l'informatique émerge dans les agences.
Ceux qui ont compris l'enjeu ont très vite fait appel à des professionnels de la pub qui savent vendre par l'image.
Chez les étudiants d'archi, ceux qui ont senti le virage ont misé sur les logiciels 3D plutôt que sur les lectures savantes.
Certains heureusement, ont su par cet outil, mieux exprimer leurs projets.
D'autres et ce sont les plus nombreux, ont appris comme les publicitaires, à vendre des slogans, des logos, par leurs outils en oubliant l'essentiel.
Je ne parlerai pas de ceux qui ont boudé l'informatique, et qui malgré leur talent en architecture, se sont retrouvé exclus du jeu.

Tel est le constat que je fais du métier d'architecte.
Cependant je considère qu'à partir du moment où l'image est devenue si importante, il faudra alors en tenir compte et commencer sérieusement à étudier tous les outils qui la générent et toutes les sources qui l'inspirent. Il s'agira de la remettre à sa juste place après l'avoir décortiqué...
Je ne sais pas comment.

2 juillet 2007

compétition

Un éclair de lucidité m'a réveillé de ma torpeur ce matin:
Je ne suis pas un génie. D'autres font mieux que moi. Je viens de m'en apercevoir.
Bon sang, comment font-ils? Je me croyais le meilleur et voilà que je me trouve au dernier rang.
Le système dans lequel nous vivons demande aux génies d'être encore plus géniaux pour pouvoir sortir du lot et être reconnus. Ce système place la barre au plus haut et exige plus de talent et de travail.
Ne seront élus qu'une poignée de personnes et ce sera eux les génies.
Moi je continuerai tout seul à me prendre pour être exceptionnel jusqu'à ce que le système me fasse comprendre que je ne suis pas à la hauteur.
Je continuerai pourtant à travailler plus jusqu'à y perdre ma santé.
J'aurai mieux fait de ne pas me prendre pour un génie. Cela m'aurait préservé de l'usure de la compétition.
Je me serai contenté de la reconnaissance de mes amis et de ma bien aimée. J'aurais été épargné de la course fatigante dans laquelle se sont engagés mes camarades toujours pressés de faire mieux.
Or  notre système social tout entier nous inculque dès la naissance le sens de la compétition.
On n'est moins homme si l'on est pas le meilleur.
Cette doctrine est le moteur de l'occident.
Ceux qui sortent de la course se retrouvent caissiers à Auchan, c'est ce que me disait mon père.

Cet éclair de lucidité m'informe que je suis donc loin d'être le premier.
Plus proche de la caissière d'Auchan que du génie.
Le poste de génie est convoité. On est de plus en plus nombreux à y aspirer. La barre est montée.
Il faut se surpasser pour émerger et être visible.
Visibilité, maître mot du star système qui fait courir tous ces architectes parmi lesquels je tente de trouver ma place.
Etre visible. Se voir publié. primé, mentionné...
Que de mots inutiles pour simplement dire, être reconnu!
Exister!

Et pourtant, je sais au fond de moi que d'autres manières d'exister existent :
L'amour. La contemplation du ciel. Le bonheur de la musique ou de l'alcool. Les drogues. Le cinéma. La lecture...

Mais, je fus empoisonné depuis mon jeune âge. On m'avait dit que j'étais génial, et j'y ai cru!

14 juin 2007

A mon cher professeur

A mon  cher professeur je lui tins à peu près ce langage:
Du haut de votre tour d'ivoire vous avez le pouvoir par un mot ou par un regard de lapider le travail d'un thésard.
La communauté des hommes vous a certes élu gardien de la connaissance et du savoir, mais de vous à moi, nous savons que la connaissance ne se se suffit pas de cette élection par des hommes eux même élus pour élire, la connaissance est d'abord le filtre de l'expérience.
Votre argumentaire critique, ne s'appuie que sur une connaissance livresque, une sorte de connaissance de connaissance, où le mot expérience vous fait remonter à votre enfance, l'époque depuis laquelle vous n'avez plus toucher des mains le sable, l'argile ou l'humus.
Mon cher professeur à le pouvoir du haut de ces principes académiques, de me déchoir.

7 juin 2007

Haute qualité spirituelle

Aujourd'hui, quelque chose de nouveau semble se profiler pour mon proche avenir.
Une possibilité de recherche sur les temples.
Leur agencement spatial en fonction de critères fonctionnels et mystiques.
La fameuse matrice par laquelle se proportionnent et s'orientent les églises, les synagogues ou encore les mosquées.
La commande faite à un architecte s'appuie aujourd'hui sur des programmes chiffrés économiquement et spatialement (tant de euros pour tant de mètres carrés). A l'approche quantitative qui domine se rattache une annexe qualitative qui se traduit en label ou en norme type HQE (Haute qualité environnementale)
L'architecture au sens noble, c'est d'abord la qualité spirituelle...
HQS ( haute qualité spirituelle )
ou alors HQE comme Haute qualité Existentielle ( Th. Pqt)

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