Sarkozy et Cécilia contre les méchants pour sauver les gentils
Heureux dénouement, certes, concernant la libération des infirmières
bulgares.
Je me pose, cela dit, certaines questions. Est-ce de la langue de bois que
de rappeler que ces femmes sont d'abord accusés d'homicide pour une affaire de
contamination au VIH. Les médias occidentaux n'ont jamais à aucun moment -me
semble t-il- rappelé que cette accusation émane d'une Institution Libyenne qui
est
Cette affirmation provient de
Personne n'ignore le mépris que portent certaines grandes puissances
impériales ou petits états voyous à cette règle élémentaire. On en arrive
à une situation internationale dans laquelle la charte des nations unies n'est
qu'un souvenir qui décore une assemblée où d'un côté trônent les supers
puissances, de l'autre les états voyous qui assument pleinement leur rôle et
entre les deux siègent ceux qui suivent les humeurs des uns ou des autres.
C'est parce que
Je veux bien croire que ces infirmières jouent le rôle de bouc émissaire, ou
encore qu'elles soient l'objet d'un chantage entre
A l'échelle de ces personnes, cette histoire n'est qu'un
fait divers banal mais aussi terrible que le vécu de milliers de prisonniers
injustement détenus partout sur la planète.
Sarkozy aurait pu s'occuper du sort de milliers d'autres détenus, mais cette
affaire l'avait particulièrement intéressé pour des raisons que l'on ne nous
cite pas souvent.
Cette épisode, qui prit un dénouement heureux pour ces 6 ou 5 femmes, ne fait
que corroborer la puanteur du climat des relations internationales dans
laquelle
la Libye après cette histoire brille encore plus dans son rôle d'Etat voyou,